Concernant près d'une femme sur cinq, la fausse couche est souvent très éprouvante pour la future mère. De quoi s'agit-il exactement ? Pourquoi survient-elle ? Voici quelques éléments de réponses.
Brève définition
La fausse couche, également appelée avortement spontané, est l'arrêt de la grossesse avant qu'elle n'arrive à terme ou que l'embryon ne soit viable.
Elle apparaît la plupart du temps durant le premier trimestre de la gestation et peut avoir lieu, même si la grossesse a commencé normalement. Elle constitue la complication la plus courante au cours de cette période.
Ce phénomène se présente quand le futur enfant ne manifeste pas de signes fondamentaux, tels que la pulsation cardiaque, la respiration ou encore le pouls du cordon ombilical, et son poids n'excède pas 500 grammes.
L'avortement involontaire touche près de 20 % des femmes enceintes et le risque pour elles d'y être exposées est plus important lorsqu'elles avancent en âge.
Symptômes de la fausse couche
Une fausse couche se traduit par différents signes, comme des hémorragies, des douleurs accompagnées de vomissements, des règles douloureuses ou encore des crampes. Cependant, il est à souligner que les saignements n'augurent pas toujours un avortement, mais doivent tout de même être signalés à votre médecin traitant.
En réalité, certains cas d'écoulement de sang, découlant par exemple du futur placenta ou du col de l'utérus, s'avèrent souvent normaux. Par contre, si vous saignez de façon continue ou en abondance, la fausse couche peut avoir lieu.
Que peuvent en être les raisons ?
Généralement, elle relève d'un problème d'ordre chromosomique. La mauvaise distribution des paires de chromosomes peut stopper l'évolution et la viabilité d'un fœtus. C'est alors que le corps de la femme évacue l'embryon qui ne pourra donc pas devenir un bébé vivant.
La taille ou la forme de l'utérus peut en outre provoquer une fausse couche. C'est notamment le cas de l'utérus cordiforme et de l'utérus hypoplasique.
La cause d'un avortement spontané peut par ailleurs être liée à certains déséquilibres hormonaux. En cas de faible taux de progestérone, la phase de nidation risque de mal se dérouler et s'achever par une fausse couche. Un taux de progestérone trop important peut aussi interrompre la grossesse.
Les femmes sujettes à des maladies telles que l'hypertension et le diabète présentent un risque plus élevé de fausse couche. Avant d'entamer une grossesse, elles doivent alors suivre des traitements adaptés, afin de stabiliser leurs maladies.
Et bien évidemment, l'alcool ou le tabac sont des agents pouvant favoriser le risque d'avortement involontaire.